BURKINA – OCTOBRE 2020

Au Burkina, la covid 19 n’a heureusement pas eu l’intensité que l’on craignait au mois d’avril. Mais dans un pays  où se nourrir, se soigner est un combat journalier, les réglementations imposées ont eu de lourdes conséquences économiques.

Une partie de la population vit un quotidien au jour le jour. Ce que l’on gagne dans la journée sert à manger le soir  

Les écoles ont été fermées et n’ont été rouvertes qu’en juin pour les classes d’examens qui ont eu lieu jusqu’au 15 août.

VILLAGE DE SEMAGA : 2 écoles A et B et 570 élèves du CP1 au CM2

Les échanges ne sont pas toujours faciles avec les parents d’élèves (manque d’instruction, beaucoup ne comprennent pas le français, mais l’éducation n’est pas leur priorité).

Nos interlocuteurs sont les directeurs qui n’ont pas toujours la tâche facile.

Pendant la fermeture des écoles, aucun soutien scolaire n’a été fait, pas de cours par internet, ni par correspondance, dans les villages aucun élève ne possède un ordinateur.

La reprise n’a pas été facile, les conditions climatiques sont encore plus difficiles à cette période de grandes chaleurs. Le retour des élèves a eu lieu le 1^er juin pour les classes de CM2 seulement afin de préparer les examens d’entrée au collège et le certificat d’études primaires. Pour les autres la validation de l’année scolaire s’est faite sur la plus forte moyenne des 2 trimestres pour le passage en classe supérieure.

La rentrée scolaire 2020/2021 a eu lieu le 1^er octobre avec la reprise de tous les niveaux. Les directeurs des écoles nous tiendront informés sur le nombre d’enfants scolarisés.

L’entretien du forage et des plaques solaires que nous avons subventionnés (éclairage des classes et extérieur) est indispensable.

Nous avons donc délégué un technicien pour la révision de ce matériel.

Pour cette nouvelle année, l’accès à l’eau pour l’école B serait indispensable, ainsi que l’aménagement et le fonctionnement des cantines, nous somme prêts à soutenir ces projets et attendons leurs propositions

VILLAGE DE SAPALA :

Saisons très irrégulières, sècheresse en juin et pluie diluvienne en septembre, ils attendent la fin des pluies pour commencer la récolte et semblent, malgré tous ces aléas, assez satisfaits.

Le champ de maïs communautaire qui avait beaucoup souffert de la sècheresse a pu être récupéré et a donné une production satisfaisante.

En raison de la covid, le projet d’élevage de moutons n’a pu se réaliser (problème de transport du fait des interdictions) il est reporté au printemps prochain. Nous soutenons ce projet

Au mois d’aout un groupe de 30 femmes a suivi une formation savon, beurre de karité, financée par l’OCADES (Caritas) .Cette activité s’est déroulée au village avec un matériel qui leur est acquis à l’issue de cette formation.

L’OCADES ne finance pas l’abri de ces machines et la banque de céréales a été réquisitionnée pour ces activités. Ils ont besoin d’un autre bâtiment pour abriter les prochaines récoltes et nous ont sollicités pour une aide financière.

Un devis nous a été envoyé et nous participerons à l’achat des matériaux pour cette construction.

Association féminine PIAKORO à DYDIR

Comme il avait été fait le constat lors de notre visite en janvier, une moto était indispensable pour le déplacement des responsables.

Pour la culture de leurs magnifiques jardins, effectuée par les femmes à la daba, elles avaient émis le souhait de posséder un bœuf et des charrues pour leurs cultures.

Nous avons envoyé l’argent nécessaire pour réaliser ces deux souhaits.

Suite à la Covid, leur production de beurre de karité étant difficile à écouler, nous avons aussi participé à l’achat de tonneaux pour le stockage.

Firme POLY WENDE PANGA

Au cours de nos séjours à Koudougou nous avons rencontré un responsable de la société« Firme poly wende panga » Innovation solaire en milieu rural. Cette petite entreprise, créée par 3 jeunes techniciens, allie solaire, électronique et électricité. Ils ont installé les plaques solaires qui produisent l’électricité pour les écoles de Semaga.

Suite au confinement ils étaient en grande difficulté  pour le redémarrage  de leurs chantiers(les petites entreprise ne reçoivent aucune aide de l’état) et ils nous ont sollicités pour un soutien, en échange ils assureront l’entretien et le suivi des installations à Semaga.                                                                                  Au-delà de nos différences beaucoup de relations d’échanges et d’amitiés se sont créées au cours de ces années.                                                                              

Nos amis Burkinabés sont toujours initiateurs des projets que nous soutenons, ils les réalisent à leur rythme qui n’est pas toujours le nôtre et dans des conditions difficiles.

Plusieurs de nos manifestations initialement prévues ont dû être annulées, et de ce fait notre budget sera en nette diminution pour l’année à venir. Des projets de soutien sont en cours pour nos amis Burkinabés et nous aimerions pouvoir les concrétiser, nous comptons sur votre générosité et votre solidarité.

N’hésitez pas à parler de notre association autour de vous (site internet), et à prendre contact avec les responsables

Envoyez un don, réduction d’impôt de 66 %