NOUVELLES DU BURKINA -SEPTEMBRE 2019 –
Le Burkina connait des moments difficiles au niveau de la sécurité, la situation s’est dégradée en 1 an dans le nord du pays (frontières du Mali, du Niger et aussi du Benin).
La menace d’AQMI pèse sur ces frontières et sur les populations qui vivent dans ces régions.
Nos amis situés autour de la région de Koudougou ne sont pas encore concernés par cette zone rouge, mais tout le monde est très inquiet.
SAPALA
En ce mois de septembre, période de travail intense, femmes et hommes s’activent pour la réussite des cultures dont dépend leur survie pour le reste de l’année.
L’argent envoyé au mois de mars suite à notre visite et à l ‘évaluation de leurs besoins a été bien utilisé (achats bœufs et charrettes ainsi que des ânes pour l’Association des femmes pour leurs cultures, ceci à leur demande)
La culture des haricots réalisée par les femmes est abondante, elles ont aussi commencé le jardin.
Le financement d’une formation savon beurre de karité a été obtenu. Celle-ci comprend aussi la fourniture du matériel qu’elles garderont à l’issue de cette formation qui devrait se dérouler après les récoltes, seul 10% restent à leur charge, et nous les avons aidées pour régler ce solde.
La saison des pluies a été satisfaisante et se termine, mais quelques averses seraient encore nécessaires pour une récolte parfaite qui leur assurerait la sécurité alimentaire pour l’année à venir.
ASSOCIATION FEMININE DE PIAKORO
Les femmes s’activent aussi pour assurer une bonne récolte.
La construction de leur maison d’activités, financée par FAY PLANET et avec notre soutien, leur a permis d’avoir accès à un projet soutenu par l’état. Il s’agit de l’installation de matériel composé de machines de concassage des noix de karité, de barattage et d’extraction d’huile qui devrait donner beaucoup d’opportunités à leur Association. Ce projet important est très onéreux et n’est financé malheureusement qu’à 70 % par l’Etat.
Nous avons été sollicités pour participer financièrement à cette réalisation
Apres consultation du CA et nos moyens financiers ne nous le permettant pas, nous avons décidé que nous ne pouvions nous associer à ce projet.
SEMAGA
Ecole A : Quelques échanges avec le directeur de l’école avant cette rentrée scolaire prévue le 1er octobre 2019. Les résultats aux examens de fin d’année pour les entrées au collège ont été satisfaisants, 90% de réussite. L’école de Semaga est classée 2ème du secteur, une bonne progression.
Toutefois les enseignants doivent régulièrement sensibiliser les parents d’élèves sur l’importance de l’éducation pour l’avenir de leurs enfants et également de leur engagement personnel sur la vie de l’école.
Les pluies ont été satisfaisantes cette année, cela permettra d’avoir de bonnes récoltes et ainsi la cantine endogène gérée par les parents d’élèves pourra, nous l’espérons, fonctionner et servir des repas aux élèves qui seront encore nombreux cette année.
Ecole B : très peu de nouvelles depuis notre visite de janvier. Le jeune directeur avec qui nous avions beaucoup échangé a peut-être été désigné pour enseigner dans un autre village ?
Les échanges avec l’Afrique sont beaucoup plus faciles lorsque nous nous rendons sur place et pouvons évaluer et comprendre avec eux la réalité de leurs vies.
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