DES NOUVELLES DU BURKINA – MAI 2018
Nous avons des nouvelles régulières de Sapala et Semaga : de très fortes chaleurs et un manque d’eau important, les villageois attendent la saison des pluies avec impatience.
L’année scolaire se poursuit, un retard sur les programmes en raison des grèves du début de l’année : l’année scolaire va être prolongée. Le gouvernement a financé, en début d’année deux mois de nourriture pour les cantines.
SEMAGA :
Ecole A : financement de nourriture pour la fin de l’année scolaire. Athanase (notre correspondant sur place) a réceptionné l’argent que nous avions envoyé et s’est chargé, avec le directeur de l’école, de la location du camion pour la livraison des produits alimentaires (riz, haricots, huile..).
Ecole B : même processus que pour l’école A, Athanase a assuré la livraison des produits alimentaires.
Les aménagements scolaires prévus lors de notre dernière visite ont été réalisés.
Les enfants préparent le certificat d’études et aussi l’entrée en 6ème pour un grand nombre.
SAPALA :
Les réserves dans la banque de céréales leur permettront, peut-être, de » joindre les deux bouts », jusqu’à la prochaine récolte en octobre. En espérant que la saison des pluies soit satisfaisante.
Le forage et le busage des deux puits, dont nous avons financé les travaux, ont été réalisés. Ces puits, situés près des jardins, sont équipés d’une moto pompe dont l’installation a été subventionnée par l’Etat. Cet apport d’eau leur permettra aussi d’augmenter leur fabrication de compost.
Urbain, le secrétaire de l’association et notre correspondant est resté plus d’un mois à Koudougou, pour accompagner sa femme très malade et hospitalisée ; en effet un membre de la famille doit toujours être présent, afin de nourrir le malade, la nourriture n’étant pas fournie par l’hôpital. Elle va mieux maintenant et ils ont pu rentrer au village.
REFLEXIONS :
Chaque année, 2,6 millions de personnes meurent d’un manque d’accès à l’eau potable, soit une personnes toutes les douze secondes…
Chacun le sait, l’accès à l’eau relève d’un besoin vital pour les populations. C’est souvent lorsque l’eau vient à manquer que nous en prenons pleinement conscience. Dans le monde une personne sur quatre n’a pas encore accès à l’eau potable!! (source : la lettre RESACOOP).
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